Présentation
« C’est le charme, c’est l’esprit. Depuis Les Noces de Figaro de Mozart, on n’a pas écrit un opéra-comique de la valeur de celui-ci » dit le compositeur Carl Maria von Weber. Même Hergé s’en est inspiré pour la fin du Trésor de Rackham le Rouge. Dans un univers proche du fantastique des contes avec une Écosse fantasmée, un château fort hanté et des personnages aux attributs animaliers, la metteuse en scène Louise Vignaud nous invite à nous laisser bercer par le plaisir de l’histoire racontée. Mais comme toujours dans les contes, un deuxième degré de lecture émerge…
Une interprétation sur instruments 1830. Pour savourer les couleurs musicales propres à cette époque, la partition est interprétée sur instruments d’époque par l’orchestre Les Siècles, invité pour la première fois à Rennes.
La mobilisation conjointe :
Des théâtres membres de la co[opéra]tive, Wahoo Production, France TV, France 3 Bretagne, TVR, ainsi que le soutien du CNC et du CNM permettent de faire, aux dates initialement prévues pour la tournée de ce spectacle, une captation et une diffusion (réalisation Stéphane Lebard).
Durée 2h20 sans entracte
Orchestre Les Siècles
Direction musicale Nicolas Simon
Chef de chant Nicolas Chesneau
Ténor Sahy Ratia
Ténor comique Fabien Hyon
Soprano Sandrine Buendia
Basse Yannis François
Soprano Caroline Jestaedt
Mezzo-soprano Majdouline Zerari
Basse Ronan Airault
Le Cortège d’Orphée, direction Anthony Lo Papa
Opéra-comique en trois actes créé le 10 décembre 1825 à l’Opéra-Comique à Paris.
Musique François-Adrien Boieldieu
Livret d’Eugène Scribe d’après deux romans de Walter Scott
Mise en scène Louise Vignaud
Assistée de Sarah Kristian
Dramaturgie Pauline Noblecourt
Scénographie Irène Vignaud
Costumes Cindy Lombardi
Lumières Luc Michel
Maquillage, coiffure Nathy Polak
Quatorze chanteurs, dix-neuf musiciens et un jeune chef, un château écossais hanté, un conte fantastique… une jeune metteuse en scène soufflent un vent de nouveauté sur le chef-d’oeuvre du compositeur François-Adrien Boieldieu.
Quelque part en Écosse, en 1759. Un château abandonné domine la campagne : des années auparavant, les seigneurs du lieu, la famille d’Avenel, a été contrainte à la fuite. Une mystérieuse présence plane : celle de la Dame blanche, ancestrale et fantastique protectrice du domaine, dont l’apparition est redoutée autant qu’elle est souhaitée. Qui deviendra le nouveau seigneur du lieu ?
À la fois opéra-comique fondateur du genre et grand spectacle romantique, La Dame blanche de Boieldieu et de son librettiste Scribe oscille entre la fresque populaire et le roman d’initiation. Opéra en trois actes tiré de deux romans de Walter Scott, cette pièce de 1825 est le succès le plus retentissant de l’Opéra-Comique. Il enthousiasma Rossini, Offenbach, Bizet et Wagner. Ses airs sont restés dans les mémoires comme de véritables tubes de l’opéra.
Louise Vignaud transposera la fable dans un univers animalier, un monde imaginaire aux proportions étranges où le merveilleux prendra le pas sur le réalisme. Devenus oiseaux, insectes, les personnages métamorphosés par les masques et les costumes révèleront leurs failles. L’Orchestre des Siècles fera briller sur instruments d’époque cette partition pleine de trésors musicaux. Fanfaronnantes, romantiques, mystérieuses ou légères, au plus près de l’intrigue, les notes de Boieldieu se parent de multiples couleurs pour nous emporter dans un conte enchanteur.