Dernière symphonie de la vie de Mozart, la 41e connaît un succès immédiat à Vienne et devient rapidement un grand classique des concerts viennois. Surnommée après la mort de Mozart « Jupiter », la symphonie présente un caractère grandiose et majestueux, en contraste avec le tragique paroxystique de la 40e. Elle est ici associée au Concerto pour violon de Beethoven, interprété par la virtuose Chouchane Siranossian. La violoniste jouera pour l’occasion les cadences du grand Pierre Baillot qui assura la création française du concerto à Paris en 1808. Ces trois cadences (une par mouvement) ont été écrites à l’avance, avec thèmes et variations. Innovantes techniquement et esthétiquement parfaitement complémentaires de l’œuvre de Beethoven, elles sont aujourd’hui largement considérées comme des contributions essentielles à l’interprétation du Concerto pour violon.
